On a besoin d'adapter les notions usuelles de l'analyse aux fontions définies sur un espace affine
ou à valeurs dans
.
La plupart des grandeurs associées aux courbes et aux surfaces impliquent en effet les dérivées de leurs équations
cartésiennes ou de leurs équations paramétriques.
L'idée générale adoptée ici est simple: on rapporte
à un repère, ce qui a pour effet de remplacer la fonction
considérée par une ou
plusieurs fonctions de variables réelles
. Par définition, les propriétés analytiques de
sont celles des
pour autant que
celles-ci soient invariantes sous l'effet d'un changement de repères. Cette invariance ne pose en principe aucun problème car les
nouvelles coordonnées sont des fonctions du premier degré des anciennes tandis que continuité, dérivabilité, etc. sont stables par rapport aux
opérations arithmétiques usuelles.
On suppose d'emblée que
est un espace Euclidien et on se limite à des repères orthonormés.