Si, dans (4), est non nul, alors on peut supposer que le coefficient .
En effet, les termes de (4) où figure s'écrivent
Le changement de coordonnées dans lequel est remplacé par , une translation, annule , modifie mais ne change aucun autre coefficient de (4).Ceci nous ramène à une équation du type
Le premier n'est pas vide car . Quitte à permuter les (3.2), on peut donc supposer que . Le nombre est le rang de . Si , alors on peut faire en sorte que et .
De fait, si , le changement de coordonnées dans lequel est remplacé par
substitue à ces termes dans (5). Au prix d'une permutation des coordonnées, on peut de plus supposer que .En fin de compte, on est ramené à trois sortes d'équations. Elles décrivent trois familles disjointes de quadriques. La première correspond à et et contient les quadriques ayant un centre et pas de point double. La deuxième correpond à et contient les quadriques n'ayant pas de centre. La dernière contient les quadriques ayant un point double. Elle est caractérisée par et .
Un cylindre est une union de droites parallèles à une direction donnée, ses génératrices. Les solutions d'un système d'équations ne dépendant pas de variables forment un cylindre admettant des génératrices parallèles à toute combinaison linéaire des car, si alors pour tout .Une quadrique pour laquelle et , ou et est donc un cylindre. Le nombre , ou selon les cas est la dimension de l'espace des directions cylindriques de . Ce sont les directions auxquelles sont parallèles des génératrices de .
Dans , si on s'en tient aux quadriques non vides qui ne sont ni des cônes ni des cylindres, alors il reste cinq sortes de quadriques.
Les trois premières sont des quadriques à centre: ellipsoïde, hyperboloïde à une nappe et hyperboloïde à deux nappes. Elles admettent les équations canoniques respectives