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1.2 Intermède topologique

Une variété différentielle $ M$ possède canoniquement une topologie. Si nécessaire, on la notera $ \tau_M$. Ses ouverts sont les unions de domaines de cartes de $ M$. Les axiomes des ouverts sont faciles à vérifier. Tout d'abord, il est évident qu'une union d'éléments de $ \tau_M$ est toujours un élément de $ \tau_M$. En utilisant la remarque 1.3, on voit aussi que l'intersection de deux éléments de $ \tau_M$ est toujours un élément de $ \tau_M$.

La même remarque montre que si $ (U,\varphi)$ est une carte de $ M$ et si $ \omega$ est un ouvert de $ \varphi(U)$ alors $ \varphi^{-1}(\omega)$ est un ouvert de $ M$. En particulier, $ \varphi:U\to\varphi(U)$ est continu. En fait, $ \varphi:U\to\varphi(U)$ est un homéomorphisme. En effet, $ \varphi$ est également une application ouverte: soient un ouvert $ \Omega\subset U$ de $ M$ et $ a\in\Omega$. Il existe une carte $ (V,\psi)$ de $ M$ dont le domaine contient $ a$ et est inclus dans $ \Omega$. Elle est compatible avec $ (U,\varphi)$. Par conséquent, $ \varphi(U\cap V)$ est un ouvert de $ \varphi(U)$ contenant $ \varphi(a)$ et inclus dans $ \varphi(\Omega)$, lequel est donc ouvert.

Remarque 1.2.1   Si $ M$ est une variété plongée dans % latex2html id marker 10540
$ {\rm I\!R}^m$, alors sa topologie canonique de variété différentiable définie à partir des cartes associées aux paramétrages est la topologie induite.

La vérification est immédiate.




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2003-11-02