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Une équation dans laquelle manque une variable représente un cylindre. Si manque, l'ensemble décrit par l'équation contient en effet les droites parallèles à qui passent par ses points. La section du cylindre par un plan orthogonal à est une conique. C'est un cylindre elliptique, parabolique ou hyperbolique selon que cette conique est une ellipse, une parabole ou une hyperbole proprement dite. L'équation en est alors une équation cartésienne. Elle peut également être vide ou dégénérée. Dans ce dernier cas, le cylindre est fait de deux plans (sécants ou parallèles, voire confondus) ou est réduit à une droite.
Lorsque l'équation est homogène, elle représente un cône (cela arrive exactement quand et sont nuls). L'ensemble décrit par l'équation contient en effet alors les droites qui passent par l'origine du repère et par un quelconque de ses points, distincts de celle-ci. Il peut être réduit à un point (lorsque les trois sont non nuls et de même signe). Il peut être dégénéré (lorsqu'un est nul) et consister en un ou deux plans ou en une droite.
Lorsque les sont de même signe que , l'équation n'a pas de solution et l'ensemble qu'elle décrit est vide.
Dans tous les autres cas, l'équation décrit une surface dont elle est une équation cartésienne, une quadrique. Voici la nomenclature, et les équations canoniques dans un repère orthonormé (on y désigne plus classiquement les coordonnées par , et ).
a)Ellipsoïde () Il s'agit du cas où
sont de même signe, opposé à celui de .
L'équation peut être ramenée à la forme canonique
b)Hyperboloïde à une nappe () Il s'agit du cas où
deux
sont de même signe, opposé à celui du
troisième
et de . La forme canonique de l'équation est
c)Hyperboloïde à deux nappes () Il s'agit du cas où
deux
et sont de même signe, opposé à celui du
troisième
. La forme canonique de l'équation est
d)Paraboloïde elliptique () Il s'agit du cas où
deux
sont de même signe, le troisième
est
nul et ne l'est pas.
La forme canonique de l'équation est
e)Paraboloïde hyperbolique () Il s'agit du cas où
deux
sont de signes opposés, le troisième
est
nul et ne l'est pas.
La forme canonique de l'équation est
Les propriétés de symétries des quadriques sont très clairement mises
en évidence par les équations canoniques. Nous ne les détaillerons pas.