Une application
d'un espace affine
dans lui-même est affine si elle préserve les combinaisons affines, c'est-à-dire si
Chaque translation de
est une application affine. En effet,
étant arbitrairement choisi,
![]() |
![]() |
![]() |
|
![]() |
![]() |
||
![]() |
![]() |
||
![]() |
![]() |
Par définition, l'homothétie de centre
et de rapport
est l'application
définie par
Elle transforme donc un point
![]() |
![]() |
![]() |
|
![]() |
![]() |
||
![]() |
![]() |
||
![]() |
![]() |
L'homothétie
est la symétrie centrale
par rapport à
, dans laquelle un point et son image forment toujours un segment dont
est le
milieu.
En application de la propriété ci-dessus, on vérifie que la droite qui joint les milieux et
des côtés
et
d'un triangle
est parallèle à
. En effet,
est l'image de
par l'homothétie de centre
et de rapport
.
Voici une autre application de la même propriété. Le fait que les médianes de se coupent en le centre de gravité G, au deux tiers de chacune depuis le
sommet dont elle est issue, se traduit par le fait que l'homothétie de centre G et de rapport -1/2 transforme chaque sommet en le milieu du côté opposé. Elle
transforme donc les hauteurs du triangle en ses médiatrices. Celles-ci se coupent évidemment en le centre de la circonférence circonscrite au triangle. Par
conséquent, ses hauteurs sont également concourantes et, de plus, leur point d'intersection (l'orthocentre du triangle), le centre du cercle circonscrit
et le centre de gravité sont alignés.
La proposition suivante résulte immédiatement de la définition des applications affines.
Comme l'identité
de
dans lui-même est une application affine, on voit que l'ensemble des bijections affines de
, qu'on appelle les affinités de
, est un groupe pour la composition des applications, le groupe affine de
.